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Rêveuse étourdie

Rêveuse étourdie
  • Your Breath is sweet, your eyes are like two jewels in the sky, your back is straight your hair is smooth on the pillow where you lie. But I don't sense affection no gratitude or love. Your loyalty is not me but to the stars above. One more cup of coffee f
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26 juin 2007

Rien ne sert de rêver mon amour tu sais, on est plus des enfants.

953061060De nouvelles émotions, toutes fraîches et toutes pimpantes, arrivent en moi. Un désir de tout bouleverser, de tout envoyer valser. Une envie de vivre quelque chose d'inattendue, d'extraordinaire, quelque chose qui ne me ressemble pas et qui me fera prendre confiance en moi. Me déshabiller de toutes mes peurs, pardonner mes erreurs. Croire au bonheur et arrêter de vivre de leurres. Me jeter sur mon lit, étouffer mes pleurs dans le creux de la nuit, me laisser aller et me débarrasser de mes souffrances enfermés. Faire glisser tout ce qui me tenait enchaîné et me libérer. Ne plus renier l'amour et le laisser suivre son cour. Vivre comme on l'oublie si souvent, vivre de rien et de tout, seulement vivre et profiter. Goûter à tous les plaisirs, rire à n'en plus finir, marcher le long d'un sentier et se sentir avancer. Sourire aux passants et flâner un instant, toujours rêver et se laisser porter par ce sentiment de gaieté. Hurler ses peines et savoir que la douleur est vaine. Ne plus être superficielle et me laisser pousser des ailes. Retourner aux émotions primitives et faire de son existence un livre. Faire des petits bonheurs quotidiens une raison de se lever le matin. Juste être bien. 

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19 juin 2007

Faire semblant d'avoir mal et mettre les voiles.

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Quatre heures, insomnie nocturne. Des cadavres de bouteilles jonchent le sol, mon agenda, mon porte-monnaie, mon Ipod, la pochette d'un cd, trois briquets, un DVD, une tasse de café, un cendrier sont éparpillés, ici et là, sur mon bureau. Mes yeux sont enflés et cernés de noir, mes cheveux négligemment attachés et mon vernis rouge est écaillé. Piece Of My Heart au volume maximal, plongée dans l'obscurité et assise à ma fenêtre je regarde les lumières se rallumer et les voisins pester. Fichtre! je m'enivre de ses paroles, je me saoule de bruit, je me transporte dans la nuit, le cerveau déconnecté je sens une larme couler. Détresse, solitude, souffrance, fatigue, mes nerfs lâchent, je suis à bout de tout. Du revers de la main j'efface mes marques de faiblesses que la nuit, traîtresse, à fait apparaître. Mais que faire de tout ça! Une nouvelle année s'offre à moi, dans quelques heures maintenant j'aurais, enfin, dix-sept ans. Pan

9 juin 2007

Tu m'aimes bien, je t'aime tout court. La différence s'appelle l'amour.

977241878

J'allume une autre cigarette. Combien en ai-je fumé ce soir? Beaucoup c'est certain, et sûrement beaucoup trop. Une de plus une de moins, au fond qu'est-ce que ça change? Rien, mais c'est toujours une de trop, celle de trop. Le doute plane dans l'air, mes mains sont tremblantes. La pénombre berce ma chambre, seule une lumière blanche éclaire encore la pièce sombre. Mes mouvements sont lents et mal assurés. La fumée me pique les yeux et me sert la gorge. J'étouffe, je dois sortir. Pieds nus sur le goudron je danse sous la lune, le vent s'engouffre dans mes cheveux, parcours mon corps comme une caresse en laissant à la manière d'une promesse un doux frisson de tendresse. Je suis apaisée, là en contact avec la nature, là dans le silence de la nuit noire, là seule avec mon ombre. Une discussion sourde s'installe, les étoiles parlent entre-elles. Je tends l'oreille pour entendre. Rien qu'un brouhaha incessant, que des chuchotements et des rires me parviennent. Mais je sais qu'elle parle de moi, elles savent que je suis de trop ici. Elles me regardent et ricanent, cruelles et perfides elles me jugent sans pitié. Je me sens de trop là sous leurs regards, alors je pars vers une autre histoire. Je ne suis pas folle vous savez? Bonsoir.

*

How? - John Lennon
Summer 78
Yann Tiersen
Le Vieil Amant - Emilie Simon
L'éclipse
Sean Lennon & M
Candy Land - CocoRosie
Quoi
Jane Birkin

6 juin 2007

Mon monsieur n°1

969594248_small Il est 13h50. Bob Dylan dans les oreilles, une clope au coin des lèvres, une tasse de café noir et posé devant moi, bien au chaud sur mon bureau, un petit livre de fiches détachables résumant les cours de physique et de svt. Objectif Bac qu'il est écrit dessus. Hémirétine temporale, neurones bipolaires, cortex visuel primaire...autant de mots barbares qui me font mal aux yeux. Pendant que je cherche avec difficulté et désespérément une once de motivation pour me mettre aux révisions, deux questions fusent dans mon cerveau en ébullition. Pourquoi en L on nous emmerde avec les matières scientifiques? Est-ce que dans dix ans, quand je ferais mes courses, ça me servira de savoir que l'homo erectus est apparu il y a x milliards d'années? NON. Même mon monstre de génitrice n'en a que faire de mes plaintes acharnées et de mes envies de meurtres contre l'éducation nationale. Alors je reste seule devant mes annales - déjà paye ton nom parce qu'avec des connotations proches d'anal, d'anus, de sortie d'excréments, etcetera, on voit bien l'enjeu du truc - à fixer la couverture vert canard et orange. Oh et puis merde.

*
Forever Young - Bob Dylan
Girl Inform Me
The Shins
Junk Shop Clothes - The Auteurs
All The Night Without Love
Elvis Perkins
All's Not Lost - Thomas Dybdahl
Evening Sun
The Strokes
Belt Loops - The Films

5 juin 2007

La mémoire des jours sur une route de nuit et un bout de ficelle pour trouver son chemin.

966649166


Instable


Besoin de changement lorsque je prends un nouveau tournant. Une autre direction, de nouveaux horizons, une ouverture ailleurs. Envie de partir, de découvrir, de fouler des sentiers, de marcher, de regarder émerveillée les tableaux se dresser le long de mon chemin de papier. Partir, mais où ? Ici et là, nulle part, tout droit. Partir pour partir, tout quitter et recommencer. Monter dans un bus, aucune direction, plus de repère, regarder le temps défiler et profiter. Voyager dans ma pensée, partir dans mes rêves pour ne plus jamais en revenir et rester protéger dans cette bulle de clarté, enfantine et délicate, miroir de mes sentiments innocents. Partir pour évacuer, pour changer. Retourner sur mes pas quelques fois, regarder en arrière, voir la terre. Ne pas regretter, sourire en feuilletant mes souvenirs et rire de mes désirs. Actrice de ma propre vie, je m'ennuie le jour et la nuit alors je fuis pour ne plus sentir cette tristesse infinie.

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